Les tensions en mer Noire font grimper les céréales à Chicago
Vladimir Poutine a menacé d’intensifier les attaques russes sur les ports ukrainiens et a provoqué une rapide montée des prix du blé et du maïs.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les cours du blé et du maïs ont rapidement grimpé ce mardi soir à Chicago, en réaction principalement à un regain de tensions préoccupant dans le bassin mer Noire. Vladimir Poutine a en effet menacé d’intensifier considérablement les frappes russes sur les zones portuaires ukrainiennes, en représailles aux récentes attaques de drones ukrainiennes sur des navires russes. Ces propos ont ainsi laissé craindre une perturbation des flux d’exportations ukrainiens et ont rapidement balayé les espoirs d’un aboutissement des actuelles négociations de paix.
L’impact de ce risque a toutefois été encore limitée par une offre mondiale de blé abondante et des récoltes dans l’hémisphère Sud qui continuent de dépasser les attentes. L’USDA a en outre augmenté de quatre points ses notations de blé d’hiver « bon à excellent » dans le Kansas cette semaine, à 66 %, contre à peine 56 % l’an dernier à la même période. Le complexe soja est quant à lui resté bloqué en territoire négatif, au sein d’un marché de plus en plus déprimé par l’absence d’annonces de nouvelles ventes de fèves US à la Chine depuis le début de la semaine.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mars 2026 a grimpé de 6 c$/bu, à 5,41 $/bu. Le maïs à terme mars 2026 a monté de 5,0 c$/bu à 4,5 $/bu. La fève de soja à livraison janvier 2026 s'est contractée de 3,25 c$/bu, à 11,25 $/bu.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :